A mon tour de rédiger le rapport, je commence par féliciter les organisateurs de ce rallye. Une fois de plus une réussite de Wim et Geert. Bravo !!! Super, continuez ainsi. Comme à chaque rallye une aventure arrive. Toujours tôt, à 8H00, j’étais là au restaurant Crocade/TOTAL sur E40. 8h45 pas une seule voiture. Bizarre !!! Mon franc tombe il y avait une deuxième invitation, ai-je pris la bonne ? Hé bien non ! Heureusement, j’avais les deux sur moi ! Donc je reprends la voiture et vais à Korbeek – Lo au lunchgarden, où se trouvaient les autres. Je déjeune à mon aise, étant arrivé vers 9h05 et j’ai tout le temps de chercher un copilote ou plutôt une voiture à suivre ! Ca y est, j’ai trouvé un bon copilote
Roger Ghelddof, donc tout va bien. Arrivé à midi, où ???, je ne sais pas vu que je ne sais pas regarder le road book en conduisant en solo. Avant de manger : première épreuve : 3 cônes de circulation chacun surmonté d’une balle de tennis, il fallait se mettre à +/- 2 m des cônes (emplacement bien prévu) ; il fallait essayer de faire tomber les balles de tennis du sommet des cônes, moi petit futé, je n’ai pas essayé de viser les sommets mais carrément les cônes ! Pour commencer, je vais tirer sur celui du milieu. Ok ça a marché, ensuite je vise celui de droite, « goal » ça a marché à nouveau, maintenant reste celui de gauche, là pas de bol, je loupe mon coup, la balle arrive à toute vitesse sur le cône du milieu où elle ricoche et va rebondir sur le cône de gauche qui perd l’équilibre et fait tomber la balle, la troisième balle est renversée : épreuve réussie !!! L’heure de passer à table est arrivée, là de gros sandwiches très appétissants nous attendent, d’ailleurs tout le monde se lèche les babines. Ensuite il faut reprendre la route direction des 3 frontières : Allemagne, Hollande et Belgique où un verre nous attend, une bonne bière, “3 Schténg”. génial !!! On repart, puis à un moment on voit Geert au loin qui nous fait de signe de nous arrêter et nous donne un papier sur lequel on voit en tête une photo d’une voiture spéciale, je la reconnais c’est
une MG EX181. Premièrement, l’organisateur nous demande trois détails de cette photo. Je dis en premier MG EX181, deuxièmement : animée d’un moteur MG A avec compresseur, troisièmement : date du record 1957 Deuxièmement : quelle est la date de création des 3 frontières ? J’ai tapé au hasard 1950, tout à fait à côté de la plaque, c’était 1843 ! Troisièmement : à quoi peut servir la « marne » ? Les réponses se trouvaient au point 4 (le MERGELLAND) sur les feuilles que Wim avait envoyées par E-mail avant le jour du rallye (merci à Marina de m’avoir aidé). On devait remettre les feuilles à Madame Geert, avant de pouvoir reprendre le volant en direction de l’hôtel. Nous sommes arrivés tard à l’hôtel, avec des MG au look « Aston Martin » dixit Johan Bouckhuyt. Marina râlait un peu sur l’heure tardive (18h30 – 19h00) mais pas de soucis à se faire le
souper était prévu à 20h00. Donc nos avons tout le temps de prendre une douche, de déplier nos valises et de boire tranquillement l’apéritif. Ensuite à notre aise, nous nous sommes dirigés vers les buffets froid et chaud qui nous attendaient ! La soirée terminée, je ne voulais pas aller me coucher trop tard car le look Aston Martin ne me plaisait pas trop, bien que ne roulant pas avec mon MG le dimanche, je ne voulais pas la laisser dans cet état sur le parking. J’ai mis mon réveil à 6h00 du matin, je me suis habillé en 4ème vitesse pour aller laver ma voiture. Ce que je fis : gros shampooing, rinçage à grande eau. On m’a même demandé pourquoi je prenais tant d’eau ! Voilà maintenant la voiture est lavée, quitte maintenant, à mon tour de reprendre une douche et de me changer pour aller déjeuner.
Départ pour la deuxième journée, cette fois en MG B. Mais avant cela, il faut mettre sa main dans une mystérieuse boîte contenant peut- être des mygales (vu les images qui se trouvent dessus), dans le style de jeu comme fort Boyard mais non, là dedans je trouve : une brosse à dents, un balai essuieglace, une bougie, une clé à alène, un bouton de commande et bien sûr plein de poils (sûrement ceux d’une mygale), mais morte, ce n’est pas grave, je ne la sens pas bouger !!! Ensuite je retourne à l’ MG B. Je fais démarrer le moteur au quart de tour, mais le ralentit est un peu trop bas, 1/8 de tour sur
les vis du ralentit des deux car bus suffisent. Me voilà parti comme conducteur, en MG B, première décélération : une de ces pétarades, pas grave c’est une MG je me dis. A un moment, je vois dans mon rétro l’MG RV8 d’Alain assez proche, qui me suit. De nouveau, je dois décélérer. A nouveau une de ces pétarades et là je vois Alain qui s’éloigne. Je me dis l’MG avec laquelle je roule devait lui faire peur, je pensais à ce moment que je devais avoir des flammes à l’échappement, tellement qu’elle pétait. De temps en temps, j’avais des retours de flammes dans les car bus, je les entendais. Un moment mon copilote demande à reprendre le volant de sa voiture, ce qu’il fit, bien que je commençais à prendre du plaisir à rouler en MG B. Nous continuons notre route tranquillement. Arrivés au parking, le conducteur retira la clé de contact du barillet, nous continuons de discuter pendant 2-3 minutes si pas plus. Un hic survient : il me montre la clé de contact dans sa main, mais le moteur de l’MG B tournait toujours, je lui dis : « tire le frein à main, engage une vitesse et lâche l’embrayage d’un coup ». Avant qu’il n’eut l’occasion de le faire que le moteur se tut, ouf !!! Nous voilà partis à pied pour nous promener en ville, où nous avons retrouvé Joël assis à une terrasse où nous avons bu un verre, ensuite nous avons mangé une bonne
salade dans un château. Nous voilà repartis, l’après- midi nous visitons une antenne satellite mais vraiment « super géante ». Continuons notre balade, nous nous arrêtons pour prendre un café à une terrasse. Puis tout à coup, on voit surgir une MG B RV8 faire presque un tête-à-queue, un demi-tour ultra rapide, du haut de notre terrasse nous reconnaissons notre président Alain, nous essayons de l’appeler, mais il repartait presque sur les chapeaux de roue sans nous entendre dans une direction X pour le rallye pourtant il était sur la bonne route ! Nous continuons à siroter notre café à notre aise, puis nous décidâmes de nous remettre en route et de rouler tranquillement vers notre hôtel, l’MG B roulait sagement, ne faisait plus trop des siennes mais de temps en temps la boîte de vitesse craquait de ci, de là. Nous sommes arrivés vers 16h30. Une bonne douche fera du bien en attendant les autres MG. Il serait temps de passer à la séance photos pour conserver un très bon souvenir de ce rallye. En plus, j’avais trouvé de beaux mannequins
qui aimeraient poser avec nos MG, autant en profiter et faire de plus jolies photos (Voir la photo de l’MG TC). FOTO TC Il serait temps de penser au souper, ensuite faire un tour au bar, avant de passer une bonne nuit de sommeil. Le moment de dire au revoir à l’Allemagne va arriver et nous entamerons un retour paisible en Belgique, avant cela nous prenons un bon petit déjeuner, suivi de la proclamation des résultats du concours de notre tour « Nord Eifel » où le gagnant est bien sûr…, la personne qui rédige ce rapport !!!
Ensuite, une mission importante m’attends encore : trouver un copilote, pour rentrer en Belgique, Alain notre président fera l’affaire. Il accepte, OK génial !
En cours de route, nous ferons la visite des différents musées de l’abbaye de Stavelot, entre autre, celui de Spa Francorchamps, où nous verrons la voiture d’un champion : la fameuse marque « V », qui parait même en bande dessinée mais oui, la « Vaillante» de Michel, ho la la, vous ne l’avez pas reconnue, mais je suis sûr que oui autrement c’est grave !!! Un dernier bon dîner, et retour aux voitures pour +/- encore 200Km. A l’arrivée, un bon verre nous attend, 6 personnes décident encore de souper sur place, entre autre moi. Ils commandent des croques monsieur et moi un spaghetti bolognaise, là dessus tout le monde dit pour Olivier c’est une double ration qu’il lui faut. Hé bien pas
de chance pour moi, ils ont tous reçu 4 croques monsieur et moi une demi-portion de spaghetti, pas de bol pour moi, on ne peut pas gagner à tous les coups, ceci sera le mot de la fin de ce tour « Nord Eifel »
Olivier Luidinant