La nuit le gel étant toujours de la partie, tout était givré ce dimanche matin, mais la journée s’annonçait belle car le soleil pointait déjà son nez. Mais toutes précautions prises nous partîmes la capote en place. Beaucoup s’étaient donnés le mot et les organisateurs pouvaient compter sur plus de 60 voitures. Après le petit déjeuner tout le monde se préparait et beaucoup hésitaient encore à rabaisser la capote. Nous ouvrîmes la voiture et avec une écharpe, un bonnet et le chauffage à fond, façon de parler sur une MGB, nous voilà en route.
En passant via Erondegem, Vlekkem, Aaigem en Woubrechtegem nous nous retrouvâmes rapidement dans une région similaire au pays des collines. Là une pause nous fit découvrir la bière « Pater Lieven » brasée à St.- Lievens-Esse. Cet apéritif fut accompagné d’un morceau de fromage et de salami, le tout sous un soleil printanier bien agréable. Un peu plus loin nous étions en pays de connaissance : le café St Jean à Hemelveerdegem. Lors d’une autre randonnée Achiel nous tient un récital avec son petit pick-up bien connu. Comme Achiel ne peu pas fonctionner sans tête, l’organisation respecta la tradition et nous furent « obligés » de déguster une tartine au « kop », moutarde obligatoire. Et afin de ne pas rester sur sa faim, nous échangions notre petit bon au café St Jean pour une boisson. Nous n’étions pas trop pressés car la seconde partie du trajet promettait encore de belles terrasses en perspective.
La randonnée poursuivait son Petit bonhomme de chemin dans les Ardennes Flamandes, via Deftinge, Parike, Brakel, Zegelsem, Michelbeke. A Zegelsem nous primes une terrasse d’assaut et en passant Achiel nous remis une « mattentaart » en une petite bouteille de carburant alcoolisée. En passant à travers moultes villages nous firent une halte bien méritée dans la taverne « het Schuurtje ». Entre parenthèse, derrière le comptoir j’ai vu plus de bouteilles de whisky que je n’en connaissais.
De retour à Merelbeke nous avons croisés, involontairement une course cycliste.
Vu que cette randonnée était la première que je faisais en MGA j’étais un peu dans l’inconnu quant au comportement de la voiture. Tout se passât bien mais à hauteur de Balegem j’avais l’impression que le moteur tournait sur trois pattes, un moment de panique, mais le tout rentrât dans l’ordre. Entre temps on se casse la tête car on aimerait bien savoir ce qui s’était passé. Et hop au rond point de Kwatrecht, juste au dessus de l’E 40 rebelote. Vu que le carrefour est très fréquenté, ce n’est pas vraiment l’endroit pour tomber en panne. J’arrive à relancer le moteur et une fois le rond point derrière nous plus de jus. Je me rendais compte que la gauge d’essence était vraiment pas très fiable et voila le résultat. La pompe à essence tiquait comme une folle mais entièrement à vide.
Un coup de téléphone à mes anges gardiens, Achiel et Patrick, et en quelques minutes ils étaient à mon chevet. Par chance, Achiel connaissait quelqu’un qui habitait un peu plus loin et c’est avec un arrosoir que nous sommes allés à la station service la plus proche. Avec un peu de chance et beaucoup d’agilité nous arrivâmes à transporter et à transvaser le contenu de l’arrosoir dans le réservoir de la A. La voiture démarrât sons cout férir et ensuite nous sommes allés à la station service. Et je promets que pour la prochaine randonnée je partirai avec un réservoir plain.
Note : la panne d’essence pendant le « openingsrit » était une fuit d’essence au carbu.
Traduction Patrick